Andy Davidson - Dans la vallée du soleil [critique]
7/10/2020
Finaliste du Bram Stoker Award aux États-Unis, revisite du mythe du vampire et publié dans notre pays par les qualitatives éditions Gallmeister, Dans la vallée du soleil avait tout pour me plaire. Seulement voilà, si le premier roman de Andy Davidson ne m'a pas déplu, il ne m'a surtout guère passionné.
Travis Stillwell sillonne les routes brûlantes du Texas, piégeant des femmes solitaires dans l’espoir toujours déçu d’apaiser les démons de son passé. Un soir, il croise dans un bar une fille mystérieuse au teint pâle. Le lendemain, il se réveille seul et couvert de sang. Dès lors, cette inconnue aux bottes rouges revient errer à ses côtés, et son emprise dévorante s’affirme sans pitié. Épuisé, Travis se fait héberger par une jeune veuve, Annabelle Gaskin. En échange, il l’aide à remettre d’aplomb son motel décrépi, et peu à peu, il prend de l’importance dans sa vie et celle de son fils. Mais Travis lutte contre des pulsions noires puissantes, et Annabelle finit par se douter que cet étrange cow-boy n’est pas ce qu’il prétend. (Quatrième de couverture.)
LA CONFLUENCE DES GENRES
La toile s'enflamme pour Dans la vallée du soleil, qualifié ça et là de « grande réussite », de « récit [...] qui vous tient en haleine » ou bien encore de « premier roman puissant et culotté » – je ne partage pas du tout cet engouement. Ce roman est plaisant, plutôt bien écrit et inventif, certes, mais il est loin d'être passionnant. Nous avons plutôt affaire à un premier roman honnête et prometteur, mais qui procure plus d'attrait pour le futur de Andy Davidson que pour son présent.