Maria Ernestam - Patte de velours, œil de lynx [critique]
20/7/2019
Un chat trognon sur la couverture, il n'en fallait pas plus pour que je jette sur mon dévolu sur Patte de velours, œil de lynx, alors même que je n'avais jamais entendu parlé ni du roman, ni de son auteure, Maria Ernestam. Court récit où les chats ont une place aussi importante que leurs maîtres, cet ouvrage se lit vite (une petite centaine de pages) et facilement, mais ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Sara et Björn ont quitté le tumulte de la vie citadine pour s'installer à la campagne. À la clé, un grand jardin à déchiffrer, paradis d'espace et de liberté pour eux comme pour leur chatte Michka. Le couple d'en face, uniques voisins, leur réserve un accueil chaleureux. Ils n'ont qu'un seul défaut, leur propre chat, Alexander, un félin belliqueux qui défend son territoire toutes griffes dehors. Tel chat, tel maître ?
LES ARISTOCHATS
Patte de velours, œil de lynx possède une tonalité assez réjouissante – une intonation qui sort des sentiers battus. Les scènes, très visuelles, donnent un rythme véloce à l'histoire qui se déroule sans temps mort et avec bon nombre de situations cocasses. La plume de Maria Ernestam est alerte et maîtrise son sujet. Par contre, le récit ramassé donne l'impression d'une histoire, sinon bâclée, tout au moins manquant de profondeur.
L'épilogue, quant à lui, réserve au lecteur une surprise inattendue qui permet de refermer le livre sur une bonne note.