Céline Minard – Plasmas [critique]
22/08/2021
Éclectique, il est rare qu’une lecture se révèle pour moi un véritable pensum. J’ai évidemment des styles et des époques de prédilections et je préférerai quasiment toujours un roman séculaire à un ouvrage contemporain, par exemple, mais il en faut vraiment beaucoup pour que j’utilise l’adjectif « nul » en parlant d’un livre. C’est pourtant l’adjectif que je vais employer pour évoquer Plasmas, un roman d’un ennui sans nom.
LITTÉRATURE MÉTROSEXUELLE
Une fois n’est pas coutume, il n’y aura pas de résumé en préambule à mon papier, et ce pour la bonne raison que je n’ai absolument pas compris ce que voulait raconter Céline Minard dans son roman. Alors oui, le sous-texte écologique est manifeste, mais cette succession de textes sans rapport les uns avec les autres m’a plutôt fait penser à un recueil de nouvelles qu’à un véritable roman (ce qualificatif me semble donc plus que trompeur). Des nouvelles, qui plus est, absconses au possible – si ces dernières ont des fins, je ne les ai pas comprises...
D’une manière générale, je dirais que je suis passé complètement à côté de Plasmas, un roman qui m’a profondément ennuyé et que j’avais hâte de terminer.