Éric Fouassier – Le Bureau des affaires occultes [critique]
21/11/2021
Alléché par sa bonne note sur Sens Critique et les critiques élogieuses sur ce même site, je me suis décidé à lire Le Bureau des affaires occultes, un livre qui me faisait de l’œil depuis un moment. Hélas, si le roman de Éric Fouassier est quasiment parfait sur la forme, le fond, quant à lui, se révèle passablement vide et long.
Valentin Verne, jeune inspecteur du service des mœurs, est muté à la brigade de Sûreté fondée quelques années plus tôt par le fameux Vidocq. Il doit élucider une série de morts étranges susceptible de déstabiliser le régime.
TROMPERIE SUR LA MARCHANDISE
La quatrième de couverture du Bureau des affaires occultes est l’archétype même de la quatrième de couverture mensongère écrite uniquement, et de manière bassement perfide, pour tromper le lecteur et doper les ventes. Elle nous promet des crimes inspirés par la science et de l’ésotérisme, je les cherche encore… D’ailleurs, ce roman est une arnaque dès le titre : en effet, on nous promet l’histoire d’un soi-disant bureau des affaires occultes, or ce bureau n’existe pas dans ce roman, il est créé uniquement dans les dernières pages ! Et cette fausse promesse est d’ailleurs fallacieusement entretenue par la spécieuse quatrième de couverture…
De plus, le roman se trouve assez pénible à lire car l’intrigue tient sur un timbre-poste. Enfin, pas pénible, non, car Éric Fouassier écrit bien, et même très bien – son style est léché et terriblement prenant –, mais à quoi bon aligner les phrases habilement construite quand elles racontent, si ce n’est rien, en tout cas pas grand chose ?
Non, vraiment, je ne comprend pas les éloges lus sur ce roman…