Jarett Kobek – Le futur ne tardera plus [critique]

Le futur ne tardera plus est le second roman de Jarett Kobek, auteur turco-américain vivant à Los Angeles relativement méconnu dans notre pays. Un roman en forme de chronique de la vie à New York dans les années 90 plutôt bien écrit et agréable à lire.

New York, septembre 1986. Fraîchement débarqué de sa petite ville perdue du Wisconsin, Baby, un jeune homme encore ingénu, est sauvé in-extremis d’un squat sordide par Adeline. Tel un ange gardien, cette étudiante en art anticonformiste le guide à travers la Grosse Pomme et ses charmes empoisonnés. Dans Times Square, où les pièges à touristes n’ont pas encore remplacé les cinémas érotiques, les premiers émois d’une homosexualité encore inexplorée cèdent bien vite la place aux soirées clubbing avec drogues à foison – quatrième de couverture.

LE FUTUR QUE NOUS RÉSERVE-T-IL ?

Le futur ne tardera plus reprend certains des personnages croisés dans Je hais internet, le premier roman de Jarett Kobek. Toutefois, les événements de ce premier roman se déroule après ceux de Le futur ne tardera plus. Vous suivez ? L’auteur turco-américain nous offre dans ce second roman une chronique de la vie à New York dans les années 90 plutôt intéressante, une ville où les deux principaux protagonistes vont et viennent, font la fête, écoutent de la musique, vont au cinéma, se droguent et baisent.

Le futur ne tardera plus est bien écrit, drôle, nostalgique, mais il manque cependant une vraie intrigue au roman pour que ce dernier prenne vraiment aux tripes.