Lars Husum – Mon ami Jésus [critique]

Mon ami Jésus patiente sagement dans ma PAL depuis si longtemps que je ne sais plus à quelle occasion j’ai entendu parler de l’unique roman à ce jour de Lars Husum. Ce dont je suis certain en revanche, c’est du plaisir que j’ai pris à suivre la rédemption rocambolesque de Nikolaj, le personnage principal du récit.

Que fait-on quand Jésus fait irruption chez soi, en pleine nuit, sans crier gare ? Nikolaj n’y réfléchit pas à deux fois : il l’assomme. Après la mort de sa mère, célèbre chanteuse adulée dans le pays tout entier, Nikolaj entre dans une spirale de violence et d’autodestruction. Pendant dix ans, sa sœur aînée tente désespérément de le protéger de lui-même et du monde extérieur. Mais Nikolaj se bagarre avec tout ce qui se trouve en travers de son chemin. Jusqu’à ce qu’il rencontre un grand barbu en sandales. Cet homme-là le pousse à devenir meilleur – quatrième de couverture.

NIKOLAJ MARIE JOSEPH !

Nul besoin d’avoir la foi pour lire Mon ami Jésus. Au contraire, la religion n’y est pas vénérée mais sert plutôt de prétexte pour entraîner le personnage principal dans une quête de rédemption rocambolesque et hilarante. Car le comique le dispute au tragique dans ce roman où les situations invraisemblables succèdent aux comportements extravagants des personnages, et ce pour le plus grand bonheur du lecteur qui passe un moment des plus qu’agréable.