Marguerite Duras – L'Amant [critique]
22/01/2022
En me lançant dans la lecture de L’Amant, prix Goncourt en 1984, je m’attendais à lire un roman lascif, ayant un souvenir lointain de l’adaptation qu’en a fait Jean-Jacques Annaud. Las ! le roman de Marguerite Duras est tout sauf concupiscent. De plus, je n’ai pas tout adhéré au style particulier de l’autrice, rendant ma lecture relativement pénible. Heureusement que le livre est court.
À l'âge de 70 ans, Marguerite Duras nous raconte son adolescence en Indochine et ses. L'autrice évoque un des moments clefs de sa vie, celui où, à 15 ans et demi, elle fait l'expérience de son premier rapport sexuel avec un riche Chinois. Elle évoque également sa famille, sa mère qui la pousse à chercher un riche amant, son grand frère très brutal, son petit frère qu'elle adore ainsi que son désir d'écrire.
L’ENNUI
Parfois, on ne comprend pas. C’est le cas pour moi en refermant L’Amant. Je ne comprends pas le prix Goncourt. Je ne comprend pas l’engouement autour du roman. Je ne comprends pas la réputation de Marguerite Duras. Je ne comprends pas le titre. Je ne comprends pas le style. Pourquoi ? Sérieusement, pourquoi ?