Mathias Enard - Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs [critique]
15/11/2020
Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs ayant bonne presse et son auteur ayant reçu le prix Goncourt il y a quelques années, il ne m'en fallait pas plus pour me donner envie de lire ce roman mais j'aurais mieux fait de m'abstenir, tant la lecture de cet ouvrage s'est révélée être un vrai pensum...
Pour les besoins d’une thèse consacrée à « la vie à la campagne au XXIe siècle », l’apprenti ethnologue David Mazon a quitté Paris et pris ses quartiers dans un modeste village des Deux-Sèvres. Logé à la ferme, bientôt pourvu d’une mob propice à ses investigations, s’alimentant au Café-Épicerie-Pêche et puisant le savoir local auprès de l’aimable maire – également fossoyeur –, le nouveau venu entame un journal de terrain, consigne petits faits vrais et mœurs autochtones, bien décidé à circonscrire et quintessencier la ruralité – extrait de la quatrième de couverture.
LE BANQUET IMBITABLE
N'ayant rien compris au propos de ce Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs – je suis passé complètement à côté du roman –, ma chronique sera brève.
Le fil incohérent du récit m'a perdu dès le deuxième chapitre, chapitre qui n'a pas plus de lien avec le premier qu'avec le suivant. Le propos de Mathias Enard est abstrus au possible et j'ai du m'y prendre à trois fois pour venir à bout de son roman. Et si je me dois de reconnaître un certain talent à l'auteur qui donne vie à une scène de banquet orgiaque qui serait plaisante dans un autre contexte (ce qui lui vaut un 2/10 généreux), je dois également avouer que je n'ai jamais eu de toute ma vie autant de mal à finir un ouvrage. Vous avez dit pensum ?