Émile Zola – Thérèse Raquin [critique]

Il y a des titres de roman qui vous accompagnent depuis des décennies sans que vous les ayez lus, et quand vous vous décidez enfin à les parcourir, vous vous maudissez de ne pas l’avoir plus tôt. Thérèse Raquin est de ceux-là. Attention, chef-d’œuvre !

Thérèse a été élevée par sa tante dans le but d'épouser son cousin, un homme au tempérament maladif. Bientôt, elle ne supporte plus cette vie cloîtrée, ni ce sinistre passage du Pont-Neuf où Mme Raquin installe sa mercerie. Toute sa sensualité refoulée s'éveille au contact de Laurent, un peintre raté dont elle devient la maîtresse. Les amants décident de noyer le mari – quatrième de couverture.

JE TE METS (DANS MA BIBLIOTHÈQUE) THÉRÈSE

Avant de s’atteler à l’écriture des vingt romans qui composeront Les Rougon-Macquart et qui feront son succès, Émile Zola a écrit un des romans les plus extraordinaires de tous les temps : Thérèse Raquin. Quel chef-d’œuvre ! Une intrigue aux petits oignons, un traitement psychologique des personnages tiré au cordeau, une escalade de la folie jouissive, tout dans ce roman est extraordinaire de maîtrise et le résultat est époustouflant à lire !