Octave Noire – Monolithe – chronique
13/2/2020
Malgré un excellent album séminal paru il y a trois ans, Patrick Moriceau, alias Octave Noire, reste relativement méconnu du grand public. Mais du grand public seulement (tant pis pour lui, il ne sait pas à côté de quoi il passe !), car dans la sphère musicale, l'artiste français né à Bouaké, en Côte s'Ivoire, a mis toute le monde à ses pieds. Et il enfonce le clou avec Monolithe, un second album hypnotique et capiteux, épuré mais profond, envoûtant et addictif. Un album somptueux – et le superlatif n'est pas surfait.
OCTAVE SYMPHONIQUE
Octave Noire est devenu chanteur sans le vouloir, lui qui préférait rester dans l'ombre de la composition. Heureusement pour nous qu'il s'est pris peu à peu au jeu ! Car, tout comme Néon, son premier album, Monolithe est un disque profond et enivrant.
Profond car les textes des chansons parlent de la condition humaine, du soleil, du rêve américain, de la récupération publicitaire, de la rupture amoureuse et de la disparition d'un être cher, entre autres.
Enivrant car sa musique, à la confluence de la pop, de l'électro et de la symphonie, nous transporte ailleurs en une fraction de seconde. On se laisse totalement aller à la musique qui nous envahi et nous enivre. Monolithe est un disque majeur. Pourvu qu'Octave Noire nous en offre encore beaucoup d'autres de cet acabit dans les années à venir.
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1. Intro
2. Los Angeles
3. Le Soleil et les hommes
4. J'ai choisi
5. L'Avalanche
6. Monolithe humain
7. Retiens cette image
8. Parce que je suis
9. Inland sea
10. Sous blister
À Propos de l'artiste
Né en Côte d'Ivoire, le jeune Patrick Moriceau débarque à Paris à l'âge de dix ans. Très vite, il épouse la passion de son père pour la musique qu'il s'empresse d'étudier. C'est tout naturellement qu'il en vient à la composition et sans le vouloir qu'il se met à chanter. La musique qu'il compose et joue avec Octave Noire, son alter égo musical est une pop symphonique jouissive.