Sebastian Fitzek – Passager 23 [critique]
22/07/2021
Si la croisière s’amusait sur TF1 au début des années 80, ce n’est pas le cas dans Passager 23, le dixième roman de Sebastian Fitzek. Dans ce dernier, les disparitions s’enchaînent et un flic ayant perdu sa femme et son fils doit retourner sur le bateau où le drame a eu lieu pour enquêter sur une réapparition. Un bon thriller qui pousse à tourner frénétiquement les pages des heures durant.
Imaginez un lieu isolé. Un lieu où disparaissent, année après année, des dizaines de personnes. Sans laisser de trace. Un lieu rêvé pour des crimes parfaits. Bienvenue à bord. La croisière ne fait que commencer...
I AM THE PASSENGER
Dix ans séparent Thérapie – le premier roman de Sebastian Fitzek que j’ai lu – et Passager 23 – le second – mais les points forts et les points faibles de ces deux romans sont exactement les mêmes. Dans les points forts, il y a évidemment le récit prenant parsemé de nombreux rebondissements et la révélation finale inattendue. Cote points faibles, la propension de l’auteur à vouloir coûte que coûte proposer à ses lecteurs des chapitres courts pour « alléger » le récit, selon moi, dessert le roman plus qu’autre chose. En effet, certains chapitres se terminent en plein milieu d’une action, action qui reprend exactement au même moment dans le chapitre suivant : rien ne justifie donc un changement de chapitre dans pareil cas.
C’est dommage car sinon il n’y a pas grand chose à redire sur le roman qui s’avère être un thriller prenant.