Trickster – saison 1 [décryptage]
19/04/2021
Les séries canadiennes ne sont pas légion sur les écrans français et Canal+ continue à en proposer à ses abonnés en diffusant Trickster, une série proposée dans son pays d’origine en fin d’année dernière sur CBC. Rare œuvre filmée mettant en avant les Amérindiens (ce qui, tout en étant une force, sonnera le glas de la série qui sera annulé à la suite du scandale créé par Michelle Latimer, la co-créatrice et réalisatrice qui, a priori, a exagéré ses origines amérindiennes pour « vendre » le show). Et cette annulation est bien dommage car cette première saison, sans être exceptionnelle, est agréable à regarder.
THE CROW
Bénéficiant à la fois d’une photo et d’effets spéciaux de qualités, Trickster est une série qui s’avère très agréable à regarder d’un point de vue esthétique. Ajoutez à cela un casting inconnu mais qui tient la route et vous obtenez une série qui s’avère agréable à regarder tout court.
Drama adolescent teinté de paranormal, la série se démarque notamment par son parti-pris de mettre en avant la communauté amérindienne, une communauté malheureusement trop peu représentée sur les écrans. Cela permet d’obtenir un résultat qui se démarque du tout-venant sur la forme.
Sur le fond, en revanche, on reste sur du classique avec une histoire de père absent qui revient inopinément dans la vie de son fils, ce qui va compliquer un peu plus la vie de l’adolescent qui n’était déjà pas simple avec le comportement bizarre de sa mère qui semble entendre des voix.
EN RÉSUMÉ
Trickster, en plus d’être agréable à regarder, a pour elle de mettre en avant une minorité trop peu présente dans les créations nord-américaines : les Amérindiens.