Two Weeks to Live - minisérie [décryptage]
22/11/2020
Les miniséries se sont énormément développées ces dernières années, au point qu'elles sont plus nombreuses à débarquer sur les petits écrans du monde chaque années que les séries « classiques ». C'est en tout cas l'impression que j'ai. Toujours est-il que Two Weeks to Live, minisérie britannique mettant en scène Maisie Williams – célèbre dans le le monde entier pour son interprétation de Arya Stark dans Games of Thrones – débarque son non écran, confirmant une fois de plus que les anglais savent produire des séries/miniséries de qualité.
DE QUOI ÇA PARLE ?
Kim (Maisie Williams) est une étrange jeune fille inadaptée qui n'était qu'une enfant lorsque son père a été assassiné. Après la mort de ce dernier, sa mère Tina (Sian Clifford) l'a emmenée vivre au beau milieu de la nature écossaise. Craignant pour sa sécurité, Tina a entraîné Kim au combat et l'a tenue à l'écart du monde extérieur, loin de tout réseau environnant, exagérant et lui mentant sur les dangers de la vie moderne.
Aujourd'hui âgée de 21 ans, Kim est déterminée à vivre tout ce qu'elle a manqué et part dans le monde réel pour une mission secrète visant à honorer la mémoire de son père. Les choses se compliquent lorsqu'elle rencontre les malheureux frères Nicky (Mawaan Rizwan) et Jay (Taheen Modak). Unis par une farce inoffensive qui tourne mal, le trio provoque alors une série d'événements chaotiques qui met toute leur vie en danger...
COMÉDIE NOIRE
Jeune survivaliste à la poursuite de l'assassin de son père, Kim traverse les six épisodes de cette minisérie avec un sérieux comique. En effet, ne connaissant pas le monde réel, le décalage créé par cette situation donne lieu à des séquences et des échanges assez drôles tout en étant sombres. Et s'il est un peu dommage de voir Maisie Williams dans un rôle assez proche de celui qu'elle incarnait dans Games of Thrones alors que la dernière saison de la célèbre série laissait entrevoir une évolution de son registre, la jeune actrice fait le job et tient bien son personnage.
EN RÉSUMÉ
Sans être excessif, le plaisir pris devant Two Weeks to Live est bien réel.